C’est la rentrée mais l’été n’est pas encore fini. Ce qui nous permet de vous proposer ce comparatif dans les temps !
Cette fois-ci nous abordons, entre-autres, les masques de calque, sujet au combien intéressant dans lequel GIMP se révèle très efficace.
Rappelons que la version originale en anglais de ce comparatif détaillé et objectif sur 70 aspects et fonctionnalités est l’œuvre de Steve Czajka, publié dans le numéro 3 de GIMP Magazine. Vous pouvez retrouver les épisodes précédents : 1, 2, 3 et 4.
Table des matières
- Créer un nouveau fichier depuis le presse-papiers
- Guides
- Glisser un calque d’un document à un autre
- Rendu 3D
- Masques de calque
- Affichage du masque de calque
- Gestionnaire d’images
- Outils de mesure
- Colorier et gestion par teinte, saturation et luminosité (TSL, HSV)
- Un masque à partir d’une sélection
- Sélection automatique
Créer un nouveau fichier depuis le presse-papiers
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Certes, cela est possible via un pré-réglage, mais l’image issue du presse-papiers n’apparaît pas en tant que nouvelle image.
Cela devrait être intuitif, mais vous devez d’abord créer un nouveau calque puis copier l’image dans ce dernier. |
Fonctionne comme l’on s’y attend.
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GIMP
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Guides
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Affichage / Guides / Nouveau guide
![]() Choisissez horizontal ou vertical, puis la position.
Cette interface est insuffisante. Personnellement, j’utilise très souvent cette fonctionnalité lorsque je veux réaliser un travail précis.
Ces guides peuvent se coller au centre ou aux côtés de la page, ce qui est parfois utile.
Il y a là une occasion d’améliorer Photoshop.
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Glissez un guide depuis l’une des deux règles et suivez sa position dans le coin inférieur gauche de la fenêtre d’image.
Pour le supprimer, glissez-le simplement hors de l’image.
Ma seule préoccupation est que les nouveaux utilisateurs puissent ne pas voir cette fonction bien que certains logiciels proposent le même comportement (par exemple, Inkscape, Visio et Publisher).
Très intuitif, un gros avantage pour GIMP.
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GIMP
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Glisser un calque d’un document à un autre
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Arrangez vos documents face-à-face puis glissez le calque de l’un pour le poser sur l’autre document. Encore une piste pour améliorer Photoshop.
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Glissez-déposez le calque d’un canevas vers un autre.
(NdT : il est également possible de glisser des images depuis le bureau, le gestionnaire de fichier, une page Web vers GIMP ; sur la boîte à outils pour créer une nouvelle image et sur une image pour lui ajouter un calque) |
GIMP
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Rendu 3D
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Je ne n’utilise pas la fonction de rendu 3D donc je me garderais de la commenter.
De ce que j’ai constaté, Photoshop propose une bonne qualité de rendu. Les graphistes utilisant cette fonction m’ont averti qu’elle faisait souvent planter Photoshop, donc, enregistrez souvent.
Bien que ce soit plaisant d’avoir une fonction de rendu 3D dans Photoshop, je pense qu’elle a encore besoin de temps pour mûrir.
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Je ne n’utilise pas la fonction de rendu 3D donc je me garderais de la commenter.
Mais j’ai constaté une faible qualité de celle-ci.
Je recommande d’utiliser plutôt Blender, un vrai logiciel de modélisation 3D avec de remarquables qualités de rendu.
Cependant, la 3D dans Blender est plus proche de celle d’Autodesk 3D Studio que celle de Photoshop. |
Photoshop
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Masques de calque
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Facile à créer et à utiliser.
![]() Il y a également l’onglet ci-dessous, pratique pour modifier spécifiquement les propriétés du masque.
D’alleurs, cela me semble étrange, puisque chez GIMP, les masques sont traités de manière quasiment identiques aux calques, cet onglet est inutile. ![]() Dans Photoshop pourraient être améliorés :
– les types de création de masque ;
– l’affichage du masque.
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Dans GIMP, la création de masque est plus évoluée, mais l’outil manque d’intuitivité.
![]() On pourrait améliorer GIMP en supprimant cette opération d’ancrage du masque, qui prête à confusion.
Cependant, GIMP dispose ici d’un net avantage.
NdT : l’explication donnée ici me semble un peu confuse. Les nombreuses possibilités de créer un masque sont clairement un avantage pour GIMP (même s’il manque la possibilité d’initialiser le masque avec le contenu du presse-papiers). Ce qui prête à confusion est le fait de travailler soit sur le calque, soit sur le masque et que seule la vignette dans la fenêtre des calques permet de choisir sur quel élément on travaille. Il m’arrive souvent de donner un coup de pinceau sur le mauvais élément.
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GIMP
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Affichage du masque de calque
Photoshop | GIMP | Avantage |
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J’ai du consulter l’aide pour trouver comment faire.
Cliquez sur le masque de calque puis faites Alt+Click sur le masque pour le voir et travailler dessus.
Utiliser des raccourcis est pratique, mais beaucoup d’utilisateurs risquent de passer à côté ou simplement ignorer leur existence.
Une nouvelle piste pour améliorer Photoshop du fait de l’importance de cette fonction (NdT : j’acquiesce !) |
Cliquez-droit sur la vignette du calque et choisissez :
– afficher le masque de calque ;
– éditer le masque ;
– supprimer le masque ;
– etc.
Très intuitif.
NdT : GIMP propose également des raccourcis clavier. Cliquez sur la vignette du masque (et pas celle du calque) en pressant :
– Ctrl : pour désactiver le masque (sans le supprimer) ;
– Alt+Maj : pour afficher le masque.
Absolument indispensable lorsque je pratique le détourage.
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GIMP
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Gestionnaire d’images
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Dans la Creative Suite vous disposez de l’outil Adobe Bridge.
Je cherche encore les avantages de Bridge par rapport au gestionnaire de fichiers de mon système. J’utilise Windows XP et Vista et n’ai aucun reproche à faire à leur gestionnaire de fichiers. Il me permet de prévisualiser mes images de différentes manières, inscrire des métadonnées, trier par étiquettes (tags), ajouter mes propres étiquettes et créer des planches-contact. Pour l’instant, je doute de la pertinence de Bridge. Peut-être apprendrai-je à l’aprécier avec le temps.
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Il n’y a pas de gestionnaire d’images. Il faut utiliser celui fourni avec le système d’exploitation.
Je donne l’avantage aux développeurs de GIMP pour ne pas avoir développé une fonctionnalité inutilisée. J’estime que cette fonction doit être déléguée au système (NdT : ou à un logiciel dédié, tel que digiKam, Shotwell).
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GIMP
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Outils de mesure
Photoshop | GIMP | Avantage |
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L’outil Règle
![]() |
L’outil Mesure
![]() |
Photoshop
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Colorier et gestion par teinte, saturation et luminosité (TSL, HSV)
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Réglage Balance des couleurs
![]() Réglage Teinte, Saturation et Luminosité (Hue, Saturation, Value)
![]() |
Couleurs / Balance des couleurs
![]() Couleurs / Teinte-Saturation
![]() Couleurs / Colorier
![]() Couleurs / Coloriser
![]() |
GIMP
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Un masque à partir d’une sélection
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Créer la sélection
Ajouter un masque de calque
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Créer la sélection
Ajouter un masque de calque et initialisez-le avec la sélection.
![]() |
Équivalent
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Sélection automatique
Photoshop | GIMP | Avantage |
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Le réglage Sélection automatique capture automatiquement le bon objet, sur lequel vous cliquez.
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Je crois que c’est un défaut de GIMP, bien que ce ne soit pas une amélioration prioritaire.
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Photoshop
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Bonjour,
je ne comprends pas le résultat « avantage Gimp » pour la partie « Guides ». Sur photoshop aussi il suffit de tirer depuis la règle pour positionner un guide. La fenêtre de création de règle est utile pour le placer précis des guides mais absolument pas obligatoire.
Pourquoi l’avantage va t-il à Gimp ? Je ne comprends pas. Plusieurs autres points de votre article (au fil des 7 pages) placent Gimp avantagé par rapport à Photoshop, alors que ce dernier dispose de fonctions dont vous ne parlez pas.
Bref, l’article est intéressant mais sur certains points, j’ai l’impression d’un parti pris et d’un petit manque d’objectivité ^^
Bien cordialement
Cela devient vraiment agacent de toujours vouloir comparer photoshop et gimp .
Deja un principe de base simple. Tout ce qui fait la renommé de Photoshop c’est qu’il créer eux mm leur standard colorimétrie, et lorsque l’on est numéro 1 on peu imposer ce que l’on veut, et surtout les tarifs. Il n’y donc plus de seines concurrences ou plutôt d’alternative. Mais lorsque celle ci se présentes, elles n’ont pas les moyens dans ce monde dominer par le capitalisme. Autre point combien croyez vous qu’il existe d’innovation dans les logiciels proprio qui viennent directement d’eux. Et bien je vais vous dire il n’y en a pas lourd. Je pourrai bien sur vous donner toutes la listes des innovations mise en place dans le monde de l’open sources. Puis récupéré par les logiciels propriétaires breveté, puis attaquant ensuite en justice les logiciels OPen sources pour violation de brevet .
Pour citer un exemple; Prenez Mac OSX . alors que plus de 6 ans au par avant debian développé hébergement logiciels en ligne dans une interface intégré au système . Des années plus tard Apple sort l’App Store.Ou encore Darktable qui prends la route de cette équivalence telle que gimp ou photoshop, a développer des choses très intéressante en terme de retouche photo et là oooh qu’elle surprise, quelques mois plus tards lightroom intégré les mm fonctionnalités … Non pour rendre plus libre l’utilisateur , mais le rendre encore plus esclave. Maintenant donnez les moyens financiers à gimp ou darktable ou tout autres et la on va voir la différences. Donc deux choses empêche les logiciels libre d’être encore plus libre, la proprietarisation des codes et le friques. J’ai travaillé plus de dix ans comme infographiste tant sur Mac que sous Linux et je peux vous dire que ce je décris est empirique . Essayez de durant quelques temps de regarder les outils qui évolue au sein de L’open Sources et regarder en contre coup les soit disant innovations dans les log proprio, vous allez être extrêmement surpris . C’est pour cela que ce comparatif par d’une bonne intention, mais n’a aucune objectivité . Alors maintenant gimp ou photoshop c’est pour beaucoup de gens une histoire de militantisme et de pognons. Un développe pour sa gueule, l’autre développe pour la communauté.
Cordialement